Étiquette : larmes

Bulbilles de Mars…

Un avant-goût d’Avril est prudemment sorti du bois ce matin. Quelques trainées farineuses s’attardaient encore sur le bord des toits en dépit d’un rayon prometteur. Des pépiements enjoués aussitôt se sont empressés d’accueillir la journée lumineuse qui s’annonçait dès potron-minet…. Lire la suite Bulbilles de Mars…

Apnée…

Il arrive sans prévenir. Parce que le chagrin est égoïste, il aime être l’unique centre de notre intérêt, il se nourrit de ces moments dont la violence lui fournit larmes et désolations, il déteste la tendresse du souvenir qui, un… Lire la suite Apnée…

Moi sans Toi…

C’est un autre soir sans toi, comme tant d’autres avant celui-ci. Et pourtant je vis… Trois années ont passé, sans te voir ni te toucher… Je ne savais pas comment survivre à Ça… Et puis, jour après jour, curieusement, je… Lire la suite Moi sans Toi…

D.E.U.I.L ?…

Le véritable deuil ne commence que lorsque le chagrin n’a plus besoin des sanglots dont il se faisait une armure. En renonçant aux larmes taries d’avoir tant coulé, il doit se suffire à lui-même sans cet sorte d’exutoire que sont… Lire la suite D.E.U.I.L ?…

1096 poussières de lune…

L’aube qui se veut chaque jour un projet, peine quelquefois à le rendre crédible… Le chagrin muselé ressurgit sans crier gare tant il ne supporte pas qu’on fasse même sembler de l’oublier. Il se manifeste d’autant plus violemment qu’on a… Lire la suite 1096 poussières de lune…

Ainsi vont les jours…

Ils défilent uniformément, le premier entrainant les suivants, le dernier s’alignant sur les précédents, avec cette régularité qu’on prête aux horloges. La nouvelle année à laquelle on a voulu prêter toutes les qualités que n’avait pas l’ancienne, peine à satisfaire… Lire la suite Ainsi vont les jours…

Quand Décembre larmoie…

C’est un ciel de Toussaint qui couvre la journée d’un manteau de brumes grises, la pluie tout à l’heure rageuse s’en prenait au toit de ma véranda, les pies et les corneilles se tenaient à carreaux un peu plus haut… Lire la suite Quand Décembre larmoie…

Moi sans Toi…

Ce matin comme les autres se faufile dans mon coeur en appuyant là où ma douleur a trouvé refuge, il la pince si fort qu’il a réussi à briser mes remparts et coulent mes larmes si souvent retenues. Ce nouveau… Lire la suite Moi sans Toi…

L’avant-dernière heure…

Il dépasse à peine des houppiers du petit bois d’à côté. De ma fenêtre je ne peux le nommer car de moi il est trop éloigné. Depuis des années il aspire à s’approcher au plus près des nuages qui tapissent… Lire la suite L’avant-dernière heure…

Le chagrin d’un homme…

Il a enfermée sa tête entre ses mains, comme un enfant qui croit qu’ainsi on ne le voit plus, comme si rien de plus douloureux encore ne pourrait ici l’atteindre… Ses doigts blanchissent tant il y concentre sa tension jusqu’à… Lire la suite Le chagrin d’un homme…

Aimer, tout simplement…

C’est épuisant d’aimer… Mais c’est, comme disaient nos grands-parents, « une bonne fatigue »… Aimer c’est prendre un risque et oublier sa peur, c’est se mettre en danger, c’est parier et  braver l’avenir… Moi  j’adore être épuisée de cette façon là ! On… Lire la suite Aimer, tout simplement…

A l’ombre de vos jours…

Je ne veux plus aller au cimetière… Je veux croire à chaque fois que cette visite sera la dernière… Je voudrais me souvenir que ce n’est pas vous que je retrouve là… Ce morceau de granit… Je ne peux vous… Lire la suite A l’ombre de vos jours…

Orpheline…

Ce matin le ciel n’est plus qu’un chagrin… Le printemps s’est pudiquement retranché derrière des nuages gris et ose à peine pointer le bout de son nez… Seul un pâle rayon en s’en échappant réchauffe une tâche de primevères juste… Lire la suite Orpheline…

1949 – 2005

Les cimetières avaient un autre air avant toi. Je ne les détestais pas, m’y promener ne me dérangeait pas plus que ça. J’y trouvais même comme un apaisement. Silencieux par essence et pourtant bruissants de toutes parts ;  le feuillage des… Lire la suite 1949 – 2005

Comme une dentelle…

Elle nous quitte doucement, elle nous quitte à reculons… Elle m’ouvre sa porte, son visage s’illumine  – « Ah te voilà, toi ! » – Pour cette fois encore elle m’aura reconnue… Les joues encore rondes d’une jeunesse lointaine, le visage enroussi… Lire la suite Comme une dentelle…