Étiquette : vent
Bulbilles de Mars…
Un avant-goût d’Avril est prudemment sorti du bois ce matin. Quelques trainées farineuses s’attardaient encore sur le bord des toits en dépit d’un rayon prometteur. Des pépiements enjoués aussitôt se sont empressés d’accueillir la journée lumineuse qui s’annonçait dès potron-minet…. Lire la suite Bulbilles de Mars…
Demain…
L’Avenir est un paysage tout en rondeurs, avec des coins d’ombre, d’autres plus lumineux, chacun y dessine son imaginaire, ses espoirs, ses peurs. J’y mets pour ma part beaucoup de curiosité et de fantaisie. J’y crois à ce futur encore… Lire la suite Demain…
Lilas…
Depuis un moment déjà la nuit a déposé son voile noir sur mon jardin endeuillé d’une journée… Je n’ai pas descendu mes volets, j’aime les reflets gris dont Dame Lune éclaire mes fenêtres, car même dans l’obscurité subsistent certaines lumières…… Lire la suite Lilas…
Claque le portail et résonne la ferraille…
Le portail en fer s’ouvre et se ferme sous les assauts du vent d’automne. Sa ferraille en claquant résonne jusqu’au prochain battement. Contrairement aux cimetières de campagne qui travestissent la Mort en Sainte-Nitouche, ceux des banlieues n’ont rien de ce… Lire la suite Claque le portail et résonne la ferraille…
Panda….
Affalé au milieu d’un sentier, le poil tout mouillé d’une pluie nocturne aussi violente que la vue de son œil gauche arraché, il gisait là, abandonné puisque borgne il n’attendrissait plus le gamin qui l’avait gagné contre quelque ticket à… Lire la suite Panda….
« Autant en emporte le vent » (disait François Villon…)
Épuisée, sans aucun doute… Anéantie de tristesse et d’inquiétude… Comme par le vent, qui ébouriffe mes cheveux, gonfle mon manteau, me pousse ou me tient debout… La nuit, qui s’effondre en frissonnant sur les sapins, des fenêtres plus loin, qui… Lire la suite « Autant en emporte le vent » (disait François Villon…)
Oh la gadoue, la gadoue…
La neige a disparu, ce matin il n’en reste presque plus, la terre détrempée s’essouffle à devoir boire toute l’eau qu’en fondant les flocons sont devenus… À chaque pas, l’empreinte de mes bottes s’imprime dans la terre imbibée dans un… Lire la suite Oh la gadoue, la gadoue…
Jordanie ou la tendresse des pierres…
Quitter cette terre à peine entrevue fut étonnamment déchirant, comme si nous n’avions plus devant nous qu’une sorte de deuil à entamer, car bien fol serait d’imaginer pouvoir y retourner de sitôt… Le monde est si vaste qu’une seule vie… Lire la suite Jordanie ou la tendresse des pierres…
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver…
Sous son emprise les grands sapins d’à côté sont pris d’une frénésie soudaine, agitant leurs branches en tous sens, une pluie d’épines sèches recouvrira bientôt l’herbe jaunie, leurs cimes éperdues se détachent dans un ciel que le soleil a fui… Lire la suite Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver…
Bara encore et pour toujours…
Il est des lieux qui à jamais nous appartiennent : parce qu’on les a découvert à deux, qu’on les associe à un moment privilégié, ou à un évènement particulier. Ainsi nous gardons dans un coin de notre cœur une petite… Lire la suite Bara encore et pour toujours…
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver…
Ma chérie, mon Alice de Janvier, comme c’est bon de te voir me reconnaitre et ton petit minois s’éclairer d’un si joli sourire quand j’arrive chez toi… Capucine, ma Princesse, comme c’est bon de répondre à tes petits bras qui se tendent… Lire la suite Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver…
Cap Frehel…
Un voile d’humidité grise recouvrait la lande tandis que s’effaçait bientôt le vieux phare de pierres sombres posé sur le bord de la falaise. La Manche roulait ses eaux terreuses vers le rivage ourlant chaque rouleau d’une écume de rage… Depuis… Lire la suite Cap Frehel…
Arromanches…
La mer là-bas à la couleur d’un chagrin inconsolable. Même le plus chaud des rayons ne parvient pas à donner au rivage des allures estivales. Je ne sais si l’été les vacanciers osent se dénuder sur la plage, en cette… Lire la suite Arromanches…
Crépuscule à Port Bara…
La vague montante déferle sur le rocher ensablé et lave la pierre, le reflux tire l’eau en arrière, elle glisse comme une ombre et disparait sous le sable. Le soleil rasant sur le sablon humide rend chaque cailloux précieux tant la… Lire la suite Crépuscule à Port Bara…
L’humeur des choses…
Ma maison est de mauvaise humeur ! Ne riez pas ! Il faut me croire ! Les lieux, les objets, toutes les choses que l’on croit inertes ont des humeurs ! Je m’étais absentée quelques jours. En la quittant je… Lire la suite L’humeur des choses…