Étiquette : musique
Entrechats…
Une cantate de Bach s’est éprise des mots que je m’apprêtais à coucher sur un joli papier. Tout en pleins et déliés, les voilà en train de s’envoler, formant une ronde mouvante, charmée par la complainte languissante des violons. Seule… Lire la suite Entrechats…
Ressac…
C’est l’avant dernier matin, l’ultime souffle d’une année dont le trépas est annoncé. Un océan de nuages roule ses vagues tel l’océan qui se plisse sous la houle. Le cœur lourd d’avoir à bientôt s’effacer, elle se laisse envelopper par… Lire la suite Ressac…
Bulle de coton…
Et balaye le vent les feuilles moribondes sur le chemin humide des frimas qui s’approchent. Chahutées de ci de là comme vulgaire bagatelles, les voilà bientôt contraintes par le râteau à s’agglutiner, un tas croupissant brunit dans une brouette rouillée,… Lire la suite Bulle de coton…
Dimanche Pascal…
Certaines musiques vont comme une paire de gants à nos mélancolies matinales, dans le ciel immensément bleu de ce jour pascal, la brise légère fait danser les branches des sapins sur celles des Concertos 1 et 2 de Chopin, un… Lire la suite Dimanche Pascal…
Matin de rien du tout…
Connaissez-vous ces matins paresseux où l’aiguille pointe midi avec un « tic tac » plein de reproches ? Ces heures lentes qui s’égrènent et qu’on regarde passer sans envisager quelque activité. Quelle aubaine que ces matinées balbutiantes qui peinent à s’occuper et… Lire la suite Matin de rien du tout…
Marché, piano, bonheur…
Ce matin, au marché, sur un vieux piano un jeune homme jouait. Du clavier ses doigts agiles chipaient à l’ivoire des notes mutines qui s’en allaient résonner sous le voutes boisées. Les gens, ces ingrats, ne s’en apercevaient pas, tout… Lire la suite Marché, piano, bonheur…
Bee Gees…
C’est la fin d’après-midi d’un dimanche tout gris. Une journée tristement douce qui s’étire avec la mélancolie d’une chansons des « Bee Gees »… Je n’avais pas encore vingt ans, une vie devant moi, que j’imaginais peut-être encore aussi aimable que leurs… Lire la suite Bee Gees…
1096 poussières de lune…
L’aube qui se veut chaque jour un projet, peine quelquefois à le rendre crédible… Le chagrin muselé ressurgit sans crier gare tant il ne supporte pas qu’on fasse même sembler de l’oublier. Il se manifeste d’autant plus violemment qu’on a… Lire la suite 1096 poussières de lune…
Carnavalesque 2020…
Décembre qui clôture l’année, à peine né se prend d’amitié avec le bon Saint-Nicolas pour se faire la main en matière de festivités. Il s’exerce en fait de chars, de défilés, il pique à la machine des costumes chamarrés que… Lire la suite Carnavalesque 2020…
Cocon ou prison, c’est selon…
Vivre seule c’est observer le monde à travers le prisme de la rupture avec un « avant » qui était souvent plus attrayant, quoique cette expérience soit elle tout aussi intéressante et, selon l’usage qu’on en fait, enrichissante. Quelque soit l’environnement amical… Lire la suite Cocon ou prison, c’est selon…
Écouter le silence…
J’aimerais parfois écouter le silence. Même un silence bruissant de ce brouhaha quotidien qui presque jamais ne cesse même quand la nuit est tombée et que l’agitation du monde se fait plus discrète. J’aimerais m’y fondre et décortiquer ce bourdonnement… Lire la suite Écouter le silence…
« Tesekkür Ederim » aux Derviches Tourneurs ! (Trad. « Merci »)
Dans un révérend silence une rangée de moines coiffés de toques en feutre beige s’incline respectueusement vers la Mecque, bras haut croisés sur une chasuble immaculée qu’épouse pieusement une grande cape noire. Tambourins, flûte en biais, voix nasillardes, une musique monotone et obsédante… Lire la suite « Tesekkür Ederim » aux Derviches Tourneurs ! (Trad. « Merci »)
Tcha tcha tcha…
Un dancing, un dimanche après-midi… Tandis qu’un tango entraine les danseurs dans une chorégraphie argentine, un hidalgo emmène une Barbie moyenâgeuse emballée dans une robe mauve et volantée dans un pas de deux torride et déterminé… Pour la plupart des… Lire la suite Tcha tcha tcha…
365 jours et des poussières…
Rose, je pense à toi. Souvent. Je crois t’apercevoir encore, parfois au détour d’une rue. Une blondeur, que sais-je, une silhouette qui s’efface dès qu’on l’attrape du bout des yeux… Je ne pleure plus. Ou alors parce que les photos…… Lire la suite 365 jours et des poussières…
Nos chagrins…
Il est des chagrins qu’on croit naïvement avoir muselé au cours des années, alors qu’il puisent impunément dans une envolée de musique, une senteur ou un paysage de quoi à nouveau nous parler. Il est des chagrins qu’on pense avoir terrassé… Lire la suite Nos chagrins…