Catégorie : Jean-Claude
Barrettes…
C’était en Autriche, attablés juste à côté de nous, deux couples très âgés devisaient en patientant qu’on leur apporte les plats qu’ils avaient commandé. Nous les avions remarqué, souriants, plein d’attentions les uns envers les autres, emprunts de cette élégance… Lire la suite Barrettes…
We shall dance, forever and ever…
Les jours s’embuent de larmes quand février s’approche inexorablement, apportant le poids d’une année de plus sans toi. Non, jamais je ne pourrai t’oublier, tourner la page, comme ils disent, jamais je ne passerai un jour sans te garder vivant… Lire la suite We shall dance, forever and ever…
Bulle de coton…
Et balaye le vent les feuilles moribondes sur le chemin humide des frimas qui s’approchent. Chahutées de ci de là comme vulgaire bagatelles, les voilà bientôt contraintes par le râteau à s’agglutiner, un tas croupissant brunit dans une brouette rouillée,… Lire la suite Bulle de coton…
« Présence »…
Les années ont beau passer, l’âme se résoudre à cheminer lourde de ce chagrin inépuisable, la mort est quelque chose de tellement inimaginable, plus qu’une absence insondable, c’est un fait inconcevable, une énigme sans réponse qui nous laisse chancelants, interdits,… Lire la suite « Présence »…
Et puis soudain, plus rien…
Je tenais ta main bien au chaud dans la mienne, pour empêcher le froid de s’y installer à jamais, je croyais que rien ne pouvait t’arriver tant que mon énergie se fondrait dans le peu de force qu’il te restait…… Lire la suite Et puis soudain, plus rien…
Spirale…
Qu’ils sont étonnants ces lourds nuages gris, qui bien que nuées semblent peser des tonnes ! Comment peuvent-ils être si sombres alors que s’en échappent des milliers de flocons immaculés qui recouvrent peu à peu la campagne et ses toits… Lire la suite Spirale…
S’aimer encore…
« Les chants de Noël ont été inventés pour faire peser davantage la solitude sur les épaules des esseulés »… lui dit elle. « Tu exagères » lui répondit-il en souriant, « bien au contraire, ils adoucissent le quotidien à l’approche d’une nuit particulière, ils… Lire la suite S’aimer encore…
Combien je t’aime ?…
« Je t’aime un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout » ?! « Aimer », c’est un verbe qui ne veut pas dire grand chose tant qu’il n’a pas rencontré d’obstacle. Il voudrait tout englober sans discernement, mais qui « trop embrasse… Lire la suite Combien je t’aime ?…
Deuil ?…
Un grand chagrin tel une sangsue cherche sans fin de quoi se nourrir pour ne jamais s’éteindre… Il ressemble aux hésitations de ce printemps larmoyant, qui n’en finit pas de tergiverser entre éclaircies et pluies… Certains matins lumineux laissent envisager… Lire la suite Deuil ?…
Moi sans Toi…
C’est un autre soir sans toi, comme tant d’autres avant celui-ci. Et pourtant je vis… Trois années ont passé, sans te voir ni te toucher… Je ne savais pas comment survivre à Ça… Et puis, jour après jour, curieusement, je… Lire la suite Moi sans Toi…
D.E.U.I.L ?…
Le véritable deuil ne commence que lorsque le chagrin n’a plus besoin des sanglots dont il se faisait une armure. En renonçant aux larmes taries d’avoir tant coulé, il doit se suffire à lui-même sans cet sorte d’exutoire que sont… Lire la suite D.E.U.I.L ?…
1096 poussières de lune…
L’aube qui se veut chaque jour un projet, peine quelquefois à le rendre crédible… Le chagrin muselé ressurgit sans crier gare tant il ne supporte pas qu’on fasse même sembler de l’oublier. Il se manifeste d’autant plus violemment qu’on a… Lire la suite 1096 poussières de lune…
Tic-tac, tic-tac…
Les anniversaires sont des jours curieux où l’on est censé se souvenir plus intensément d’un évènement passé. Celui de notre naissance n’a finalement guère d’importance, même si l’on accorde aux dizaines toutes rondes une raison de les fêter plus spécialement…. Lire la suite Tic-tac, tic-tac…
Spassiba, merci…
C’est un dernier jour d’année qui a fait de son mieux pour la quitter en beauté. Il a laissé le vent déblayer le reste des feuilles fanées, saupoudré de blanc tous les toits alentours et pris garde de ne rien… Lire la suite Spassiba, merci…
Claque le portail et résonne la ferraille…
Le portail en fer s’ouvre et se ferme sous les assauts du vent d’automne. Sa ferraille en claquant résonne jusqu’au prochain battement. Contrairement aux cimetières de campagne qui travestissent la Mort en Sainte-Nitouche, ceux des banlieues n’ont rien de ce… Lire la suite Claque le portail et résonne la ferraille…