Un après-midi ensoleillé de juin où l’été commençait tout doucement à s’annoncer, voilà que de sombres nuages se sont emparés d’un soleil hélas trop timide pour réussir à les percer. L’horloge, perturbée, a tenté en vain de le retenir du bout de ses aiguilles que l’obscurité déjà s’imposait, cachant la saison des Lumières sous un épouvantable tsunami.

Que faire contre une telle marée, comment retenir la houle derrière les dunes de sables ? Les rochers qui semblaient conforter môles et digues n’auront pas suffit à endiguer l’énorme vague de colère. La violence a disséminé les pierres de la jetée qui roulent emportées par le puissant ressac. Maintenant tout sera à reconstruire sur les ruines que l’ouragan aura laissé derrière lui. Quand ? Comment ?

Que reste t’il des larmes de crocodiles versées sur les plages d’Ohama Beach honoré il y a quelques jours encore quand chaque grain de sable garde le souvenir à jamais du courage de ceux qui ont osé braver la haine et combattre le nazisme ? Le chant que sussurent les sirènes aux oreilles de ceux qui veulent bien les entendre ne lésinent sur aucune promesse de Gascons*, voyez comme sont lustrées les égos de tous poils, pourquoi choisir la difficulté quand la facilité fait surrenchère ? Vive les emporte-pièces, les raccourcis et les arrangements avec l’Histoire !

Vous autres qui tentant le Diable, entrainez le navire dans les abbysses, réalisez-vous que vous faites aussi partie du naufrage ? Si le désespoir peut expliquer un suicide, qui peut penser qu’il résoud quelque problématique que ce soit quand il ne fait que la pousser de côté en laissant les autres la solutionner…

« Oh Capitaine, mon Capitaine !

Sans personne, sans repère
Sans boussole, solitaire
Je pensais avoir les pieds sur terre
Mais j’ai le mal de mer
Ici tout me pompe l’air
J’étouffe, j’ai besoin d’air
Oui changer d’atmosphère
Mais dites-moi comment faire

Capitaine, mon capitaine
On a besoin de vous pour nous guider
Moi j’écrirai des poèmes
Pour leur montrer qu’on peut pardonner

Sans personne, sans repère
Sans boussole, solitaire
Je pensais avoir les pieds sur terre
Mais j’ai le mal de mer
Ici tout me pompe l’air
J’étouffe, j’ai besoin d’air
Oui changer d’atmosphère
Mais dites-moi comment faire

Capitaine, mon capitaine
On a besoin de vous pour nous guider
Moi j’écrirai des poèmes
Pour leur montrer qu’on peut pardonner

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Capitaine
Plus haut » !

Paroles d’une chanson de Claudio Capé inspirée du poète de Walt Whitman.

  • « Que me soient indulgents les Gascons »…

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