Les jours s’embuent de larmes quand février s’approche inexorablement, apportant le poids d’une année de plus sans toi. Non, jamais je ne pourrai t’oublier, tourner la page, comme ils disent, jamais je ne passerai un jour sans te garder vivant dans l’Amour que nous avons partagé et que je sais que nous éprouvons encore, pour toujours et à jamais.

J’ai curieusement survécu à cette séparation que je n’aurais pourtant pas imaginé supportable… Faut-il croire que la force de l’âme l’emporte sur celle de nos corps anéantis ? Le chagrin s’est doucement transformé, le coeur se pliant à ses exigences, apprivoise ses douloureux élancements, en reconnaissant la réalité de ton absence, j’ai du me satisfaire de cette curieuse solitude qui n’en est pas une véritable puisque je vis toujours avec toi d’une autre façon, bien sûr, dans une intimité qui n’appartient qu’à nous, et peu m’importe si alentours ce ne peut être compris. Je n’entretiens rien de morbide ni ne me vautre dans un désespoir inconsolable, je t’aime tout simplement, pour toujours et à jamais. Je ne m’interdit rien, je sais la vie plus forte que tout et généreuse, quoiqu’on en dise…

Sans toi, le reste existe encore, je me sais « coiffée », riche d’une jeunesse qui m’a offert tous les possibles, nourrie d’amour, je ne perd jamais confiance, même sans réponse, convaincue de solutions.

Quand la joie s’invite chez moi, c’est dans tes bras enlacée que je danse, quand une tristesse, un autre chagrin m’accable, c’est tout contre toi que je me blottis, le visage enfoui au creux de la chaleur de ton cou, rempart à mes peurs, tu sais me consacrer l’énergie dont j’ai besoin sans jugement, l’Amour est le meilleur des réconforts à la brutalité de nos destinées.

Quand viendra l’heure de ce voyage sans retour, je ne doute pas que tu sois là pour prendre ma main et m’emmener vers d’autres lendemains, si tu as pu t’endormir sous mon sourire, il me suffira de ton si beau regard, nos bonheurs passés nous unirons pour toujours et à jamais, la douceur de ta « présence » me donnera le courage de traverser le miroir, mission humainement et donc imparfaitement accomplie, mais apaisée d’avoir su aimer.

A mon amoureux (+ 5 février 2018) et à toutes celles et ceux que j’aime profondément.

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