Qu’espérer encore de douceur quand si fort les douleurs ont tabassé un cœur ?…

Sans jamais d’exigences si ce n’est celles des âmes claires, nourrir l’espoir d’un ciel plus clément pour abriter ses rêves ?… De toutes ses forces souffler sur les nuages gris pour enfin profiter d’une éclaircie…

Sachant qu’attendre le meilleur ne peut conduire qu’au pire, alors qu’ouvrir simplement ses bras à l’avenir autorise tous les désirs.

Se laisser porter par la marée montante, ou laisser son empreinte à marée basse, faire confiance à la vie, toute randonnée a ses périls, mais il est bien rare qu’aucune source jaillie du flanc de la montagne ne s’offre pour étancher sa soif. Ouvrir les yeux sur l’incroyable diversité du monde, écouter les musiques qui l’habillent comme autant de rappels à la beauté que peut receler la vie, si chahutée fut-elle…

S’interdire les sentiers battus, choisir le chemin des écoliers, se régaler de framboises chapardées, s’étourdir du foehn qui souffle sur un champ, un instant au moins croire que la vie est belle, s’en souvenir quand elle l’est moins, et ne jamais oublier d’en rire !…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *