J’aurais aimé t’offrir ma jeunesse, la fraîcheur de ma peau dorée après les mois d’été, mes innocences et mes ignorances… J’aurais choisi une robe de lin blanc pour t’épouser dans une petite chapelle perdue au milieu des champs… J’aurais voulu qu’avec l’insouciance nous soit très vite venu un enfant… J’aurais rêvé qu’on s’installe dans une grande maison qu’on aurait habillée de bonheur et d’éclats de rire… Nous l’aurions meublée de projets et remplie de jolis souvenirs…

La vie a eut pour nous d’autres desseins… Il nous aura fallut des années et bien des chagrins pour qu’enfin elle fasse se croiser nos chemins… Sans rien renier du passé qui nous a façonné, sans regretter nos  premiers émois, nos amours ou nos désillusions, voilà qu’à nouveau nous nous inventons un tendre et même avenir. Comme à vingt ans rien ne nous semble impossible, nos cœurs battent la chamade et nos corps se conjuguent… Si l’âge, sans doute, laisse sur nos visages la trace de son passage, si au fil du temps il n’a pas cessé d’y dessiner notre histoire, il n’a pas oublié non plus d’y laisser l’empreinte de nos rêves les plus fous, ni celle, radieuse, d’y croire à nouveau.

Les automnes ne sont pas moins ardents, regardez comme en Septembre la nature flamboie ! Ne souriez pas jeunes gens, il vous apparaitra un jour, à vous aussi, combien l’Amour a le pouvoir de relever les plus las, d’alléger les tristesses, d’illuminer certains crépuscules…

A tous ceux qui s’aiment, pour un jour, un an ou une vie… Pour ceux qui trébuchent, se relèvent et recommencent…

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