AHHHH… Facebook…

Voilà un sujet de conversation qui animera à coup sûr vos déjeuners du dimanche ou vos apéros amicaux…

Il y a ceux qui ne connaissent pas et surtout n’y connaissent rien, mais qui affirment péremptoires, que c’est un réseau débilitant, sans objet, et qu’ils n’y figureraient pour rien au monde tant ce truc là ne les mérite pas ! Ce sont eux qui font courir les rumeurs les plus folles sur le danger que nous autres fous côtoyons à chaque instant, et qui nous assurent sans en douter une seconde, que, grosso modo la CIA est derrière tout ça…

Il y a ceux qui y sont et qui ne savent pas s’en servir : ce qui procure parfois à ceux plus avertis de joyeux  fous-rires, ceux qui ne font pas la différence entre message public et privé, qui livrent au monde entier états d’âmes (pas trop grave), photos discutables (plus ennuyeux), dates de vacances, d’absence, agendas divers (innocents qu’ils sont…) à  des inconnus (car ils n’ont pas bien paramétré les critères d’accès à leur compte) susceptibles de profiter de telles aubaines…

Il y a les « Narcisses » qui ne parlent que d’eux et inondent leur statut de « selfies » qui leurs font des têtes de psychopathes, les prétentieux qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas, les timides qui prennent des noms d’emprunt, les gamins qui y peaufine leur crise d’adolescence, les commerciaux qui en font leur vitrine, les vantards, les impudiques, ceux qui vous saoulent avec leurs livres, leurs vacances, leurs fêtes, ou leurs train de vie, ceux qui vous tiennent informés de leur moindre battement de cil voir de leur transit intestinal, les escrocs qui n’y voient qu’une façon plus facile de gagner leur vie…

Comme dans la vraie vie, quoi, alors qu’on nous dit que ne règne là que le virtuel… Ni plus ni moins qu’ailleurs, où il est possible de croiser, voir de sympathiser avec des inconnus, où il peut arriver qu’on accorde sa confiance à tort, qu’on se trompe sur la vraie personnalité d’un(e) ami(e), qu’on égare une adresse, un numéro de téléphone etc… Où rien n’empêche que vous soyez menteur, malhonnête, trop gentil, naïf ou pervers… Sauf que la toile est immense, et que, mal gérée, elle peut effectivement donner des proportions plus inquiétantes et douloureuses à vos erreurs…

Mais c’est aussi un endroit dont on peut modeler les contours, au fond, vous en faites ce que vous voulez ou honnêtement ce que vous êtes. Comme pour tout usage, il existe un mode d’emploi… Et si raisonnablement vous sélectionnez bien vos « amis » sans faire du nombre qu’ils représentent un concours de quantité (qui, on le sait, n’est souvent pas synonyme de qualité…), vous ne partagez donc qu’avec des gens que vous connaissez et à qui vous jugez pouvoir faire confiance. C’est aussi une manière de retrouver celles ou ceux que vous avez perdu de vue, de renouer des amitiés solides, celles qui n’ont pas vocation à l’être s’effacent d’elles-mêmes assez vite, tandis, que même avec de parfaits étrangers, de nouvelles se créent… C’est, en tous cas un lieu d’échanges facilités puisque se gomment les distances, et rien ne vous oblige jamais à y entretenir des relations qui vous pèsent ou ne vous conviennent pas !…

Et pour conclure ces lignes avec un peu d’humour…

« D’après une étude, 1595973568 personnes ont eu la flemme de lire ce nombre. Si, toi aussi, tu ne l’as pas lu, clique sur j’aime. »

Ou de réflexion…

« Parce qu’il y a toujours un peu de vérité derrière les « je rigole », un peu de curiosité derrière les « je demandais juste », un peu de savoir derrière les « je sais pas », un peu de mensonge derrière les « je m’en fous », un peu de souffrance derrière les « ça va merci »… »

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *