Cinq mois et neuf lunes…

Une bouille de canaille qui sourit pour mieux gagner ses batailles, un bébé câlin qui cherche asile dans mon cou, un choupinou de velours qui frotte ses petits yeux et s’endort dans son berceau…

Des sourires à n’en plus finir, des billes grandes ouvertes sur un monde à découvrir, du gros chagrin jusqu’à l’éclat de rire…

Des gambettes potelées qui dans tous les coins gigotent l’impatience ou la gaîté, des menottes qui attrapent ses jouets ou saisissent mes doigts, de petits sourcils aussitôt froncés quand quelque chose de nouveau se pointe à l’horizon…

Et mon coeur qui chancelle quand c’est à moi que s’adresse ton sourire, et mon âme qui chavire quand trois larmes glissent sur ta tendre frimousse…

Cet avenir qui désormais t’appartient et me poussent plus loin, ces petits chaussons  que pour toi j’aimerais  tricoter avec cette douce laine de bonheur, cette envie d’éternité qui soudain s’empare de moi… Mais à qui donc brader mon âme pour à jamais cheminer à tes côtés ?…

Ces ailes que j’aimerais me voir pousser pour narguer les kilomètres qui nous séparent, ce départ que je repousse sans cesse pour quelques instants encore de serrer contre moi, et cette joie que j’ai, là, au fond de moi, de te savoir là…

 

Pour Oscar, petit-enfant bonheur…

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