Y’a deux capucines qui fleurissent au pied d’un vieux mur, elles se nourrissent d’un filet de terre égaré sur le bitume, on ne sait jamais assez où la richesse se niche…

C’est aussi l’idée qu’on devrait se faire du bonheur,il existe plein d’endroits où le trouver, mais ces endroits là , on ne les voit pas, ou bien l’on préfère croire qu’ils n’existent pas…

C’est qu’il est parfois plus facile d’y renoncer…

Avoir un joli jardin, c’est arracher les mauvaises herbes, faire des boutures, les repiquer dans une bonne terre, c’est arroser, encourager la nature avec un peu d’engrais, rien dans ce monde n’est souvent gratuit, je ne crois pas qu’il faille le regretter !

Il suffit rarement de semer et de laisser pousser. La nature, à  ce jeu là , s’épuise vite, et ce n’est pas de terre ingrate qu’il s’agit, mais de jardinier peu rigoureux…

Avec l’expérience, faisons comme ces fleurs qui s’épanouissent du peu qu’elles découvrent sous l’asphalte, fais moi plaisir… Ouvres plus grand les yeux, si tu ne vois pas ce petit coin de terre où tout prend racine, au moins, cherches le ! Il existe, sois en certain, peut-être là -bas, peut-être ici, peut-être tout à  fait ailleurs…

Mais laisses donc derrière toi l’ombre d’un passé qui n’en finit pas de te détruire.

Ne te protèges pas des rayons du soleil qui percent les nuages après l’orage, laisses les réchauffer la terre où tu auras semé tes graines de petits bonheurs… C’est pas plus difficile que ça !

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